C'est le deuxième hiver que la politique de déneigement de la ville est en vigueur. Il avait été convenu, qu'après un an, la politique serait évaluée pour mesurer les impacts de son implantation à la grandeur de la ville. On nous a présenté au début 2007 une évalutation qui n'a pas satisfait le conseil de ville. On nous a dit qu'il n'y avait pas eu plus de plaintes qu'à l'habitude et que la politique était adéquate et qu'elle demeurerait inchangée.
Un des problèmes, c'est que la personne qui a écrit la politique et qui était responsable de son implantation est celui qui a fait son évaluation. C'est comme si je vous disais je vous engage pour un an; écrivez votre descrition de tache; travaillez un an selon cette description de tâche; après un an, faites votre auto-évaluation pour savoir si vous êtes bon et pour savoir si je vous garde. Pensez-vous que vous allez dire que vous n'êtes pas un bon employé et que je devrais vous mettre dehors?
Je conteste donc l'évaluation qui a été faite de la politique. De plus, l'hiver dernier a été relativement tranquille et c'est cette année que la politique est vraiment mise à l'épreuve. Les contremaitres et les opérateurs de machinerie nous disent d'ailleurs que cette politique est déconnectée de la réalité et qu'elle a été faite par des gens dans des bureaux. Les délais ne fonctionnent pas, les zones prioritaires ne sont pas respectés, les bornes fontaines ne sont pas déneigées assez rapidement et j'en passe.
Je réclame une évaluation indépendante de cette politique et une évaluation de son application dans les différents arrondissement en plus des ajustements qui s'imposent.
jeudi, février 14, 2008
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2 commentaires:
Le défaut de cette politique est qu'on a trop généralisé. Dire qu'on met de la neige tant qu'on peut laisse au simple col bleu la décision d'arrêter de souffler sur les terrains.
L'État providence et les chartes des droits ont éliminé le mot "responsabilité" de leur vocabulaire et le gros bon sens en a pris pour son rhume. Il ne faut pas demander à un fonctionnaire sans histoire de prendre des décisions à la place des élus qu'on a gentiment baillonnés. Le GBS pour un col bleu, faut pas trop en demander, c'est pas dans la convention d'user de son jugement.
Je dis que les élus sont baillonnés car aucun d'eux ne peux s'adresser directement au directeur du service concerné. Il doivent suivre la hiérarchie et le simplement citoyen y compris les conseils de quartier peuvent eux, ce qu'on interdit à l'élu de faire, parler au directeur du service concerné par un problème. Mais quands la machine bureaucratique veut les coudéées franches, elle agi hermétiquement même au mépris des patrons que sont les élus.
Voilà ce qui permettait de régler à la source des problèmes et qui aujourd'hui ceux-ci s'accumulent à en devenir un cauchemar. «Small is beautiful» et en administration plus vite on permettra aux arrondissements d'agir selon leur compétence en matière de services de proximité, plus vite la Ville deviendra performante et bien gérée. L'Aliier dans le contexte du débat des fusions forcées à rapatrié tous les pouvoirs autour du Conseil laissant les arrondissements contrôlés par les ex-maires antifusionnistes avec un pouvoir de consultation, pas de décision. J'ai déjà soulevé ce problème à Monsieur L'Allier qui avait peur de se ramasser avec 8 villes au lieu d'une. Voilà pourquoi les arrondissements sont des coquilles vides en tutelle du Conseil de Ville. Il est temps que ca change, le débat des fusions est dépassé. Le «statut quo» ramènera le débat sur la table.
Quand ca devient trop gros, ca devient ingérable. J'avais une expression : «Quand ca dépasse l'entendement humain, il est temps d'en diminuer la taille, car on s'en va dans le mur».
Il faut plus de conseillers au niveau de l'arrondissement avec plus de pouvoirs, la clé de la solution est là. Plus proche l'élu sera des opérations, plus facilement il verra les problèmes surgir et prendra action plus vite. C'est ce qu'espère un citoyen quand il vote pour lui...
J'ai pu voir les camions circuler vers le nouveau dépôt à neige de la carrière de la cimenterie. C'est un site idéal le long de l'autoroute et dont l'entrée est dans le secteur industriel. Les camions entrent à la queue leu-leu ...
Le maire Labeaume a donc décidé seul dans ce dossier. Les conseillers ressemblent de plus en plus à des potiches...
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