mardi, mars 25, 2008

La fluoration de l'eau à Québec

Nous étions réunis en conseil de ville spécial aujourd'hui concernant le moratoire sur la fluoration de l'eau à Québec. C'était d'ailleurs le seul sujet à l'ordre du jour. Le but de la rencontre n'était pas de faire le débat si oui ou non on doit mettre du fluor dans l'eau, mais bien de décider si on prolongeait le moratoire décrété par le conseil en avril 2007.

Pour résumer un peu les faits, en avril 2007, le conseil avait adopté une résolution décrétant un moratoire d'un an sur tout projet d'expansion de la fluoration de l'eau à Québec. La résolution demandait aussi au gouvernement du Québec de légiférer sur la question pour obliger les municipalités à fluorer leur eau s'il (le gouvernement) jugeait que c'était une nécessité en terme de santé publique.

Aujourd'hui, le maire Labeaume a proposé une solution qui aurait dû faire consensus. Cependant les membres du RMQ, à l'exception de Gérald Poirier et d'Yvon Bussières, se sont opposés à la proposition.

La solution de monsieur Labeaume: prolonger le moratoire jusqu'au 1er novembre 2008 et tenir des consultations publiques pour permettre à la population de s'exprimer sur le sujet pour ensuite prendre une décision une fois pour toute si on ajoute ou non du fluor à l'eau de la ville. Le comité exécutif a même proposé de tenir un référendum sur la question lors de la prochaine élection municipale de novembre 2009.

Résultat: fin de non-recevoir du RMQ! Comment peut-on s'opposer à une telle proposition? Le maire ne disait pas il faut fluorer l'eau, il disait: on prolonge le moratoire; on consulte la population lors de séances payées par le gouvernement provincial; on demande l'avis de la population lors d'un référendum. C'est la démocratie la plus directe qui soit puisque c'est la population elle-même qui prend la décision.

Et bien le RMQ s'est opposé. Allez donc comprendre. Est-ce que les élus du RMQ savent plus que la population ce qu'elle veut pour elle-même?!?!

16 commentaires:

Anonyme a dit...

Bonjour,

Je n'ai aucune idée si la fluoration est une bonne idée ou non. Pas plus, que Régis Labeaume, un bachelier en sociologie. Alors, si la fluoration est si bonne que ça, le directeur de la santé publique, qui relève du ministère de la Santé, devrait plutôt consacrer ses énergies à convaincre son gouvernement d'édicter des normes de fluoration plutôt que de venir perdre son temps à l'hôtel de ville. Là-dessus, le RMQ a raison. Ce parti n'est pas pour ou contre la fluoration, il ne fait que demander au gouvernement provincial de prendre ses responsabilités dans ce dossier.

Patrick Huot a dit...

Monsieur Morneau,

l'idée aujourd'hui n'était pas de dire si la fluoration est bonne ou non. Une des suggestions du maire Labeaume était de permettre à tous les citoyens de Québec de se prononcer pour ou contre la fluoration par référendum. Compte tenu de tous les avis que les citoyens auraient reçus, ils auraient été en mesure de décider pour eux-mêmes. Je ne comprends pas qu'on puisse s'opposer à la forme de démocratie la plus directe qui soit...

P. Huot

Anonyme a dit...

Merci de votre réponse.

Mais mon point, monsieur Huot, c'est que ce n'est pas à la ville de jouer au directeur de la santé publique. Que le gouvernement provincial fasse ses consultations et ensuite édicte des normes. À ce moment, comme électeur, ça me fera plaisir de me prononcer. Même si le maire organisait son référendum demain matin, je veux l'opinion du ministre de la Santé, de qui relève la santé publique, avant de me prononcer. Je me sacre bien de l'opinion de Régis Labeaume, sociologue de formation. C'est le ministère de la Santé que je veux entendre.

En attendant, le maire devrait respirer par le nez et arrêter de déchirer sa chemise sur le dossier de l'eau fluorée. Est-ce ça sa priorité ? En passant, qu'arrive-t-il avec les négociations des conventions collectives qui devaient se faire sur la place publique?

Anonyme a dit...

M. Morneau,

la DSP a répété à de nombreuses reprises sa position en faveur de la fluoration de l'eau, sans pour autant souhaiter en faire une norme obligatoire. L'Institut National de Santé Publique occupe la même position.

Pourquoi une norme serait-elle nécessaire une fois que les experts se sont prononcés? Doit-on toujours obliger les gens à faire les choses, l'éducation n'est-elle pas suffisante pour prendre des décisions éclairées?

Au fait, si la DSP émettait une norme, vous n'auriez plus à vous prononcer en tant qu'électeur, seulement à la subir, qu'elle vous plaise ou non. Vous venez donc de refuser une opportunité d'agir selon votre jugement, en vous basant sur des opinions d'experts, pour préférer transférer cette responsabilité morale aux mêmes experts pour qu'ils prennent la décision à votre place.

Cela ressemble davantage à une manoeuvre partisane dénuée de fondement logique, scientifique ou même rationnel. C'est décevant, dommage et nuisible.

Peu importe de quel côté du vote on se situe, les décisions reliées à la santé publique devraient être moins partisanes et plus rationnelles. C'est la partie la plus vulnérable de la population qui paiera le prix de cette déresponsabilisation au cours des prochaines années.

Bass a dit...

L'INSPQ a rendu public en rapport en juin 2007. (Ca ne fait pas encore un an) Titre du rapport :
FLUORATION DE L’EAU : ANALYSE DES BÉNÉFICES ET DES RISQUES POUR LA SANTÉ

Première recommandation :

"L’ensemble des connaissances scientifiques disponibles ne justifie pas de changement
dans la position actuelle du MSSS à l’égard de la fluoration, compte tenu des bienfaits de cette mesure sur la santé dentaire. Par conséquent, le MSSS devrait maintenir le programme et les objectifs visant la fluoration de l’eau tels qu’ils sont décrits dans le PNSP et le PASDP 2005-2012, selon les dispositions prévues par la loi sur la santé publique adoptée en décembre 2001."

Qu'est-ce qui doit être plus clair?

Patrick Huot a dit...

@M. Morneau

Je ne crois pas non plus que ce soit à la ville de jouer au directeur national de santé publique. Je crois quand même que les citoyens de Québec pourraient de prononcer sur la question après avoir qu'on leur ait présenté les deux côtés de la médaille. Je suis convaincu et le serai toujours que le référendum est ce qui a de plus direct comme démocratie...

roméo a dit...

Il existe des normes précises édictées par deux ministères.

Il y a le "règlement sur la qualité de l'eau potable" en vertu de la loi de l'environnement qui a resserré ses normes et c'est pour cela que les travaux de mise à niveau de 40 millions se font à Beauport (Des Ilets) et à Charlesbourg (Lac Des Roches). L'an prochain c'est l'usine de traitement de Ste-Foy qui devra respecter les nouvelles normes gouvernementales. En ce qui a trait aux municipalités le règlement entre en vigueur le 1er décembre 2005. Alors fait-on ces travaux pour rien ???

Il y a aussi le "règlement sur la concentration maximale de concentration du fluor dans l'eau potable" conformément à la loi sur la santé publique. Il entre en vigueur le 24 juin 2004.

Dans les recommandations du DSP on peut lire ceci:

Le responsable d’un réseau de distribution d’eau potable doit s’assurer de fournir en tout temps une eau de qualité aux usagers. Par conséquent, l’eau distribuée doit respecter les normes microbiologiques, physico-chimiques et de traitements édictées dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable du Ministère du Développement durable, de l’Environnement (MDDEP).

La Loi sur la protection de la santé adoptée en 1977 obligeait les municipalités à fluorer. L'article 26 se lisait comme suit:

« 26. Si la teneur naturelle en fluor des eaux de consommation fournies par une usine de filtration eeest inférieure à 1,2 partie par million, le propriétaire de l'usine doit y joindre un appareil de fluoration et l'opérer régulièrement de façon que les eaux aient une teneur en fluor de 1,2 partie par million. »

Mais la loi a été abrogée en 2002 enlevant l'obligation de modifier le fluor pour atteindre le maximum permis et fixant une concentration maximale à ne pas dépasser. Probablement qu'on croyait à la maturité des élus et qu'on les voyait comme des partenaires d'une gestion partagée de l'eau comme le préconise la Politique Nationale de l'eau adoptée en 2002 suite à de nombreuses consultations publiques. Les principes de cette plolitique nationale sont énoncés ainsi:

« Les préoccupations de santé en relation avec l’eau concernent tout d’abord l’approvisionnement en eau potable, qui doit être de grande qualité pour la consommation humaine, afin d’assurer la protection de la santé publique. L’approvisionnement en eau potable de qualité est le premier service de base collectif qu’une municipalité offre à sa population.

L’approche réglementaire est essentielle pour protéger la santé de la population eu égard à l’eau potable. Jusqu’à ce jour, elle s’est traduite par les règlements sur la qualité de l’eau potable et sur le captage des eaux souterraines.

Pour assurer la pérennité des services d’eau, la modernisation des usines existantes de traitement d’eau potable devient une nécessité. Celles-ci doivent être mises aux normes pour respecter le Règlement sur la qualité de l’eau potable.

Résultats attendus :
 réalisation de travaux de mise aux normes d’installations d’approvisionnement et de traitement de l’eau potable dans les municipalités;
 réduction des risques de contamination des eaux de surface servant de sources d’approvisionnement en eau potable;
 amélioration de la capacité du gouvernement à protéger la santé de la population et à prévenir les problèmes de santé publique causés par l’eau.» (Source : site du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs)


Il n'en demeure pas moins que le RMQ refuse de consulter les gens. C'est une question de démocratie élémentaire.

Pour répondre à Marc Morneau, l'avis de la santé publique a été remis aux élus et ils en ont fait fi. Voici le lien, vous pourrez le lire à votre rythme:

http://www.capitale-nationale.gouv.qc.ca/Sortie/Sortie_fr.html?http://www.dspq.qc.ca/

Le gouvernement agi comme consultant envers les propriétaires de réseaux que sont les munipalités. Il établi les normes et fait les recherches par deux agencecs que le ministère a créé.

La Direction de santé publique de Québec ( Le docteur Desbiens en est le directeur régional)

Le rôle principal de la Direction régionale de santé publique est d'informer la population, d'identifier les situations susceptibles de mettre en danger sa santé et d'assurer une expertise en prévention et en promotion de la santé.

L'Institut national de santé publique du Québec

L'Institut soutient le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, les autorités régionales de santé publique et les établissements dans l'exercice de leurs responsabilités en rendant disponibles son expertise et ses services spécialisés de laboratoire de recherche et de dépistage.

À moins de vouloir s'immiscer dans l'autonomie des villes le Ministre Couillard ne peut qu'encourager celles-ci à faire un choix éclairé grâce à l'expertise de ces deux agences gouvernementales. Et c'est ce qu'il a fait.

Le pire c'est que le coût d'une telle mesure est financé par le ministère et que les deux nouvelles usines sont déjà munies d'un diffuseur de fluor et ou de chlore, car on ajoute pas seulement du fluor pour répondre aux exigences des ministères...

Quant à moi, le RMQ a renié ses responsabilité d'agir et manque totalement de démocratie en n'informant pas, ni en ne consultant pas les citoyens.

Saviez vous qu'à Beauport , 3 élus sur 5 sont pour la fluoration et qu'à Charlesbourg c'est 4 élus sur 5 qui sont pour la fluoration et ils ne peuvent procéder la fluoration de leur usine desservant leur arrondissement lorsqu'elles seront en service cet automne. Trouvez vous ca normal ???

Honte au RMQ qui igniore la volonté populaire...

roméo a dit...

C'est le ministre Rémy Trudel du PQ qui par son projet de loi 36 (Loi sur la santé publique)adopté en plein brouhaha des fusions, le 19 décembre 2001 qui a enlevé le pouvoir d'imposer aux municipalités la fluoration.

Il faut se reporter au texte de l'article 57 de la loi et au verbatim du 28 novembre 2001 de la commission parlementaire qui a étudié article par article le projet de loi pour comprendre.

L'ancienne Loi sur la protection de la santé publique. la loi 88 adoptée en 1977, avait à l'article 26 le libellé suivant:

«26. Si la teneur naturelle en fluor des eaux de consommation fournies par une usine de filtration est inférieure à 1,2 partie par million, le propriétaire de l'usine doit y joindre un appareil de fluoration et l'opérer régulièrement de façon que les eaux fournies aient une teneur en fluor de 1,2 partie par million.»

Cet article a été remplacé en décembre 2001 par l'article 57 de la loi sur la santé publique qui se lit comme suit:

«57. Tout propriétaire d'une station de traitement de l'eau potable QUI PROCÈDE À LA FLUORATION de l'eau qu'il distribue doit surveiller la qualité de cette fluoration de manière à ce qu'elle atteigne la concentration optimale en fluor fixée par règlement du ministre pour prévenir la carie dentaire.»

Si vous ne procédez pas vous n'êtes pas tenu de suivre la norme. Mais dans tout ca, il est clair que c'est à la municipalité qui incombe de décider si on fluore ou non alors qu'avant du moment où tu traitait l'eau tu avait l'obligation de suivre la norme.

Voilà le combat que les écolos ont livré depuis 1979 avec la complicité du Ministre Marcel Léger qui voulait donner la suprématie de l'environnement sur toutes les lois.

Les Ami(e)s de la Terre sont ceux qui ont dirigé de main de maître l'opposition. Qui sont-ils?

Voici comment ils se décrivent : Fondé en 1978, le mouvement d’écologie socio-politique des AmiEs de la Terre de Québec (ATQ) a pour mission la construction collective d’une société écologiste.

Voici ce qu'ils écrivent sur leur site suite à la décision du conseil:

Victoire contre la fluoration de l'Eau à Québec
Le 25 mars 2008

Au conseil municipal, le maire, Régis Labeaume a déposé une résolution qui visait à retarder au 1er novembre l’arrêt de la fluoration de l’eau. L’objectif était de permettre aux pros et aux antis de faire valoir leurs arguments... de quoi nous faire répéter nos actions de l'année précédente, sous prétexte qu’autant le maire Labeaume que Jean-Marie Matte, le chef de la majorité à l’Hôtel de Ville se disent ignorants des tenants et aboutissants de cette question. Heureusement, le Renouveau municipal de Québec (RMQ) a utilisé sa majorité pour défaire cette résolution.

Donc, le maire a convoqué une séance spéciale du conseil municipal, mardi le 25 mars, pour débattre de la question. Nous félicitons grandement la mobilisation-expresse qui s'est déclenchée aux ATQ et au FCES pour participer à ce momentum. Notre message a été entendu. Le vote a annoncé l'arrêt de la fluoration de l'eau à Québec dès le 1er avril 2008. Merci aux élu(e)s du RMQ pour avoir tenu leur position en dépit de la pression exercée contre eux. La démocratie municipale existe encore et le principe de précaution prévaut maintenant sur une approche scientifique dogmatique. Ne reste plus qu'à souhaiter que le maire ne nous manigance pas un "poisson d'avril"...

Voici leur plan de match pour arriver à ce résultat:

Application de la politique nationale de l'eau

Le comité suit de près l'application de la politique nationale de l'eau (PNE), adoptée par le PQ il y a quatre ans. Force est de constater que l’atteinte des 57 objectifs accuse un retard dangereux pour notre santé. Aucun encadrement législatif, aucun plan de réalisation et aucun budget n’est encore associé à cette politique. Sa mise en œuvre contribuerait pourtant à baliser l’acceptation des projets mettant actuellement en péril la ressource, ainsi qu’à solutionner plusieurs problèmes reliés à l’eau.

Semaine de l'eau 2006

Le comité a conjointement organisé une semaine d’activités (du 20 au 26 mars 2006), en collaboration avec l’Association québécoise pour un contrat mondial de l’eau (AQCME), le comité Eau du quartier Saint-Jean-Baptiste, Univert Laval ainsi que Développement et Paix. Le comité a spécifiquement organisé le forum sur la gestion par bassin versant et la traditionnelle Marche pour l'eau du 22 mars (Journée mondiale de l'eau).

Assemblées citoyennes sur l'eau

À l'échelle locale... le comité a participé à l’organisation de trois assemblées citoyennes sur l’eau, dans les quartiers Limoilou, Saint-Jean-Baptiste et Montcalm, à la suite desquelles sont nés les comités Eau de ces mêmes quartiers.

Forums mondiaux

À l'échelle internationale... le comité a suivi le déroulement du Forum mondial de l’eau de Mexico et deux membres du comité ont participé au Forum social mondial de Porto Alegre (Brésil) en s’impliquant dans certains débats et conférences sur les enjeux de l’eau.

Conférence et coalition contre la fluoration de l’eau

Le 10 mai 2006, les comités Eau des quartiers Saint-Jean-Baptiste et Montcalm se sont joints au comité Eau des ATQ pour organiser une conférence sur la fluoration de l’eau. À cette occasion, Jimmy Siles, de l'Association des citoyens pour le maintien de la qualité de vie à Québec (ACMQVQ), et le Dr Louis Gauthier, membre de l’Association de médecine dentaire holistique du Québec (AMDHQ), nous ont entretenu sur les motifs et les dangers de la fluoration de l’eau.
Le 13 novembre 2006, en répondant à l’appel du comité Eau des ATQ, une quinzaine de personnes se sont organisées autour de la campagne stop-fluoration en créant le Front commun pour une eau saine (FCES).
Fonctionnement du comité
Une autoformation sur les cyanobactéries a été préparée par le comité dans le but de mieux comprendre ce phénomène. Celle-ci a aussi été présentée à une douzaine de personnes lors d’un 5 à 7 de l’ACQME et le sujet a été traité lors de deux émissions de Radio-Terre.
Le comité propose maintenant des séances d’accueil à ses nouveaux membres. Une pochette d’accueil réunissant l’information sur le comité a aussi été préparée afin d’être présentée lors de ces séances d'accueil.

Conférence de la Coalition Eau Secours!

Le 18 avril 2007, le comité a invité le conférencier André Bouthillier, président de la coalition Eau Secours !, sur le thème de la stagnation de la gestion de l'eau au Québec, pour nous permettre de naviguer dans les eaux troubles et pour souligner le 10e anniversaire de naissance de notre coalition.

LIENS EXTERNES

 ACMQVQ : Action des Citoyens pour le Maintien de la Qualité de Vie à Québec
 AFQ : Action Fluor Québec
 ROBVQ : Regroupement des organisations de bassin versant du Québec
 CBRM : Conseil de Bassin de la Rivière Montmorency
 CBRSC : Conseil de Bassin de la Rivière Saint-Charles
 AQCME : Association Québécoise pour un Contrat Mondial de l'Eau
 Coalition Eau Secours !
 Développement et Paix
 Nature Québec / UQCN
 Révérence Rupert
 Union Saint Laurent, Grands Lacs
 Comités Eau des quartiers Saint Jean-Baptiste, Montcalm et Limoilou de Québec.

Source : http://www.atquebec.org/Comit%C3%A9_Eau


Alors le RMQ a été manipulé par un groupe organisé qiui fomente son coup depuis des années. Le maire avait donc raison de parler d'Éco terrorisme.

Ce que je déplore, c'est que le débat a été ouvert suite à la mise aux normes des usines de Beauport et Charlesbourg. C'est un tare des fusions car 7 des dix élus de ces arrondissemnents qui vont être les utilisateurs de ces usines sont pour la fluoration et leur vote a ét.é noyé dans la majorité servile aux écolos d'A»nn Bourget et Jérôme Vaillancourt. Le débat a été dévié totalement...

Anonyme a dit...

Bonjour
En ajoutant du fluor à l'eau pour prévenir la carie dentaire chez les enfants, on fait de ce produit (le fluor) un médicament au sens de la Loi des Aliments et drogues.
La définition de drogues (dnas le sens médicaments) dans cette loi est la suivante:
"Sont compris parmi les drogues les substances ou mélanges de substances fabriquées, vendu ou présentés come pouvant servir: a) au diagnostic, au traitement, à l'atténuation ou à la prévention d'une maladie, d'un désordre, d'un état physique anormal ou de leurs symptômes, chez l'être humain ou les animaux;...etc." D'ailleurs tous les dentrifices contenant du fluor sont considérés comme des médicaments au Canada. Donc en additionnant du fluor à l'eau on traite toute personne qui consomme cette eau.
Par ailleurs, l'article 11 du Code Civil du Québec, indique ce qui suit: " Nul ne peut être soumis sans son consentement à des soins, quelle qu'en soit la nature, qu'il s'agisse d'examens, de prélèvements, de traitements ou de toute autre intervention".
En conséquence, fluorer l'eau des résidents de Québec, c'est traiter tous ces citoyens sans leur consentement.
Au point indiqué plus haut il faut ajouter que seulement 1% de l'eau traitée au Québec est consommée par l'humain alors que 99% sert à d'autres fins (lessive, toilette, arrosage des terrains etc) ce n'est pas économiquement rentable de procéder de cette façon. En fait c'est du gaspillage. De plus, du point de vue écologique cette pratique contamine encore plus nos eaux avec des ingrédients chimiques qui ne sont pas nécessaires. Il serait plus économique et plus respectueux des individus et de l'environnement d'offrir plutôt le traitement gratuitement aux enfants dans les écoles avec le consentement des parents évidemment. Car si les parents sont dans leur droit de refuser un vaccin, ils le sont également pour refuser un traitement au fluor. Et dans ce cas aussi tout autre citoyen dont je fais partie est également dans son droit de refuser ce traitement.
Dans ce débat, j'aimerais bien voir les écologistes s'impliquer au même titre que les médecins. L'eau est une réserve précieuse qui est malheureusement déjà trop contaminée avec plusieurs substances chimiques dont certaines peuvent être toxiques alors ce serait mieux de ne pas en ajouter lorsque d'autres solutions existent.

FGD.

roméo a dit...

Dans un reportage télévisé avec Joël Le Bigot à Radio-Canada en date du 21 janvier 1977,

Fernand Séguin s’exprimait ainsi :

« Les bienfaits de la fluoration de l'eau potable sont prouvés. On retrouve des fluorures dans l'air, le sol, l'eau et une grande partie des aliments. L'ajout de cet oligo-élément dans l'eau permet de réduire la carie dentaire chez les enfants, car les fluorures protègent l'émail des dents contre les acides responsables des caries.

Au Canada, 40 % de la population a accès à de l'eau fluorée directement par les robinets, les fluorures étant ajoutés dans les usines d'épuration des eaux. Encore aujourd'hui, le Québec reste la province où la population a le moins accès à une eau fluorée. Seulement 7 % des Québécois voient de l'eau fluorée couler de leur robinet, contre 40 % dans le reste du Canada et 66 % aux États-Unis. »


@ anonyme maintenant.

Alors celui qui se cache pour nous intoxiquer de ses inquiétudes écologiques saura que la fluoration de l'eau de Québec a reçu l'appui du Ministère de l'Environnement par écrit et c'est ce quele conseiller Francops Picard a mentionné mardi passé à la table du conseil. Anonyme dira à ceux qui le suivent que la norme acceptée par le Ministère de l'environnement pour ne pas nuire à la faune aquatique est de 1,5 mg/l alors que la concentration maximale que le Ministère de la Santé autorise aux usines de filtration est de 0,7 mg/l et ne peut être dépassée. C'est deux fois moins que la tolérance que les écolos ministériels acceptent. Alors cessez votre sémantique. Je me suis tapé la consultation publique sur la gestion de l'eau et ca n'a pas été la préoccupation majeure des intervenants. Pire j'ai en fichier, le mémoire complet de Vivre en Ville déposé par Mme Bourget. Aucune ligne sur la fluoration de la Ville de Québec.

Le fluor se retrouve naturellement dans l'eau, Ainsi l'aqueduc de Val Bélair qui prend sa source du Mont Bélair qui est naturelle contient 0,4 mg/l et ce sans traitement. Je le sais car j'ai suivi la recommandation de la Société Canadienne du Cancer qui nous dit ceci: «La Société canadienne du cancer défend avec vigueur le droit du public à l’information. Nous sommes d’avis que les gens ont le droit de savoir quelles substances chimiques sont présentes dans l’environnement afin de prendre des décisions éclairées. Cela inclut le fluorure.» J'ai demandé au Ministère de l'environnement l'état de la situation en ce qui concerne le fluor dans les 9 réseaux de distribution que possède la Ville fusdioonée et j'ai déposé les résultats pour de 2002 à 2006 soit 5 ans. Les opoosants et les élus du RMQ ne se sont même pas posé la question quel était l'état des réseaux. C'est bizarre !!!

Vous parlez sans savoir que qui s'est passé en 36 ans de fluoration à Québec. Où sont vos études pour nous prouver que les poissons à Québec sont plus pollués que ceux du Lac St-Pierre. Où sont les cas de cancer dans la partie fluorée pendant 36 ans. Mais le DSP a une étude qui prouve les bienfait de la fluoratuion sur la carie des écoliers de la région (40% moins de carie dans la partie fluorée). Essayez de dire le contraire...

C'est de l'écoterrorisme que vous faite mon cher anonyme.

Je demeure à Beauport et il se construit une usine dans notre arrondissemnent pour nos propres fins. 3 élus sur 5 de l'arrondissement se sont prononcés pour la fluoration. A Charlebourg c'est la même chose, la construction dans la montagne du lac Desroches dessert une partie de Charlesbourg (Chateau Bigot)80% du débit et l'autre 20% dessert Beauport dans l'ancien Giffard et l'hopital St-Michel Archange (Beauport). La gestion de ce point d'eau était partagé entre les deux municipalités avant la fusion et j'ai déjà assisté aux rencontres de cet aqueduc alors que j'étais conseiller municipal. Eux aussi à Charlesbourg 4 des 5 conseillers se sont prononcés pour la fluoration. Ce sont nos usines faudra t'il reparler de défusion pour avoir ce qu'on veut. Au lieu de nous l'accorder, le RMQ a plutot choisi de tout stopper et ce sans que personne ne soit consulté. C'est un déni de démocratie surtout quand la position des opposants n'est supportée que par 7 % de la population (selon le sondage di Soleil-fm933).

Tous les cas américains que les opposants ont cité en exemple sont irrecevables car la concentration en cause dépasse de 5 fois notre norme et des fois plus car ca va jusqu'à 8mg/l ddoublant ainsi la norme américaine qui est de 4 mg/l. L'OMS a la même norme que la canadienne soit 1,5 mg/l et le Québec a une norme maximale de 0,7 mg/l. Faut comparer des comparables quand on argumente, mais quand on sème le doute on dit n'importe quoi. Tout est question de niveau de concentration et le Ministère de la santé a diminué de moitié la norme justement pour tenir compte de vos objections et vous persistez encore sans vous en soucier.

Jamais vous ne me ferez admettre que votre position est logique et qu'elle respecte la majorité populaire. Je comprends que vous craignez de débattre ouvertement devant la population qui se prononcerait par référendum. Non vous êtes pas assez démocrates pour ca...

roméo a dit...

Bon, je vais être plus clair et réfuter l'argument, dit massue, de cet écolo biaisé. Je vais démontrer comment ces gens sèment le doute sans plus.

Il dit que 90% des eaux consommées sont rejetées au fleuve. C'est un argument qui date des années 70 car il s'est passé des choses depuis.

Dans les années 80, nous avons construit à Québec au coût de 350 millions, deux usines de traitement des eaux usées soit une pour chaque bassin versant des réseaux d'égout. J'ai participé au BAPE et soumis un mémoire. Actuellement, l'efficacité de ces usines munies du procédé Biodroff est de 90%.

Alors je reprends les chiffres de mon écolo semeur de doute à la faveur de cet ouvrage qu'il a subitement oublié pour les fins de sa cause:

90% d'esu rejetée traitée à 90% d'efficacité il reste 8,1% du fluor injecté qui est retourné au fleuve. Maintenant la concentration maximun permise au Québec ést de 0,7 %. Donc je continue, 8% de 0,7%, ca donne pas grand chose et quand ca arrive au fleuve il est encore dilué. Alors notre ami n'a réellement pas d'argument...

Maintenant si mes calculs sont faux, ai-je une façon de pouvoir le vérifier ?

Eh bien, oui!!!

L'eau du réseau de Ste-Foy qui dessert Ste-Foy, Sillery, et St-Augustin provient du fleuve et n'est pas fluorée. J'ai les analyses de l'eau de Ste-Foy pour 5 ans et la concentration est inférieure à 1 mg/l. Donc mon calcul est exact et mon écolo de service n'a même pas pris la peine de s'informer de l'état actuel des réseaux. Mardi passé, j'ai déposé à dessein au conseil de ville ces analyses et personne ne les a consulté. On a préféré les ignorer.

Ces gens ne font que jeter le discrédit sur des experts chargé de surveiller la santé des québécois et colporter des choses non vérifiables pour semer le doute sans plus. C'est réellement de l'Écoterrorisme organisé par des granolas à la menthe qui sont très minoritaires mais qui font beaucoup de bruit sans preuve...

Anonyme a dit...

A Roméo
Je note que vous avez un point de vue différent du mien en ce qui concerne l'écologie et vous le défendez avec conviction. C'est votre droit et je respecte votre opinion même si je ne la partage pas.
Par contre, vous ne nous dites pas comment vous proposez d'intégrer le droit du citoyen de refuser un traitement médical, ce que fait la fluoration de l'eau et c'est probablement la que se trouve le point crucial de ce débat. J'ai proposé une solution qui satisfait le droit de refuser un traitement médical tout en permettant aux personnes qui le désirent d'en bénéficier. Et vous que proposez-vous sur ce point?
FGD.

roméo a dit...

Je dirais que du coté médical déjà le fluor a des utilisations bénéfiques pour l'homme outre le fait que la diminution de la carie dentaire est indéniable.

Saviez-vous que dans certains cas on utilise le fluor pour faire des transfusions sanguines? Saviez vous que le fluor entre dans la médication pour le traitement du SIDA ?

La recherche peut apporter des bienfaits à l'homme comme ca peut être nocif. le DSP est justement là pour surveiller à ce que la santé du public ne soit pas affectée, c'est son rôle premier. Tout est question de dosage et là dessus je souligne la prudence des experts en santé publique du Québec. Pour répondre aux craintes souvent exagérées sucitées par les opposants écologistes ou holistiques, ils n'ont pas hésité à descendre la norme à 0.07 mg/l, soit moins de la moitié du maximum canadien de 1,5 mg/l et de la norme à L'OMS. Ce malgré que l'expérience canadienne ne montre pas de problème de santé publique inquiétant. Je vous rappelle que la norme américaine est de 4mg/l et que les causes jurisprudentielles que propagent les amis de la terre dépassent largement la norme américaine. Tout est question de niveau de concentration tout comme le chlore que l'on met dans notre eau.

On aura le loisir d'en parler plus à fond lors des consultations publiques qui vont avoir lieu.

Déjà depuis deux jours dans le Soleil, des spécialistes en santé publique se prononcent pour fluorer par le sel comme ca se fait en Europe de plus en plus et même ce matin, un dentiste de la rive-sud parle de fluorer le lait. On est rendu à militer pour des alternatives. Certains ont abandonné le combat, moi pas...

Vous devez savoir que les canadiens et en particulier les québécois sont les plus grands consommateurs d'eau de la planète si vous avez suivi la conférence de Rio sur la gestion de l'eau mondiale.

En Europe, les utilisateur de l'eau au robinet sont peu nombreux car leurs sources d'approvissonnement ne sont pas aussi potables que les nôtres. On boit plus de vin en France et en Italie que d'eau, c'est un cliché que l'enfant boit son verre de vin au repas.

Saviez vous que le Ministère de la santé impose par loi depuis 1985 aux cantines scolaires d'utiliser le sel fluoré dans leurs établissements et de veiller à ce que tout aliment salé qui est distribué dans leur établissemnt scolaire ait utilisé le sel fluoré dans sa composition ?

À mon avis, il y a personne qui impose à quelqu'un l'obligation de boire de l'eau au Québec. Le ministère a toujours utilisé l'approche de recommandation et d'incitation du moins depuis la loi 36 adoptée le 19 décembre 2001. C'est comme quelqu'un qui refuse un vaccin, le médecin ne peut le contraindre.

Le geste de que le RMQ a posé est antidémocratique car la majorité acceptent la fluoration et est contrainte par une minorité qui abuse de son droit de refuser une médication qui a fait ses preuves au niveau de la carie dentaire.

Si vous avez décidé de suivre les avis pas toujours à date des naturapathes et des écologistes, libre à vous mais vous ne pouvez contraindre la majorité de la population à faire de même et c'est l'effet pervers de cette résolution qui est à sa face même ultra-vires.

RJG a dit...

En lien avec l'éco-terrorisme, voici un article paru récemment :

When public action undermines public health: a critical examination of antifluoridationist literature
Ce document traite de la fluoration de l’eau en Australie et des pratiques utilisées par des groupes d’individus qui manipulent l’information pour semer le doute sur le bien fondée de la fluoration auprès du public et des autorités gouvernementales. Les auteurs précisent qu’il est important que les responsable de la santé publique soit au fait de ces méthodes afin qu’ils puissent contrer leur effet négatif.
http://www.anzhealthpolicy.com/content/4/1/25

roméo a dit...

@ anonyme qui sort son dernier argument le droit de refus. Or, moi qui a vécu dans les années 80 les cruches d'eau Boischatel dans nos maisons parce que notre eau n'était pas potable, je sais qu'il y a des alternatives à ceux qui ne veulent pas boire l'eau de l'aqueduc. De l'eau embouteillée...

Est-ce vous allez poursuivre les compagnie de dentrifrice parce qu'elles ajoute du fluor dans leur dentrifrice?

Y a personne qui oblige quelqu'un a boire l'eau de la Ville, alors votre argument ne tient pas... En avez vous d'autres et expliquez moi pourquoi vous n'êtes pas capable de donner des cas reliés à la consommation de l'eau fluorée depuis 36 ans dans une partie de Québec desservie par le Lac St-Charles.

Il a t'il eu plus de cancer? La société Canadienne du cancer dit non.

Y a t'il eu plus de problèmes de gencives qu'ailleurs? Les dentistes disent non.

Y a t,Il eu moins de carie ? La DSP dit oui de 30% à 40% moins.

Alors par quoi est conditionné votre acharnement de refuser à la majorité qui la souhaite sauf de nous imposer votre pensée unique nous conduisant à la décroissance et à la simplicité volontaire.

Il ne vous reste que Montréal comme argument, la métropole pleine de problèmes insolubres. Or, Montréal tarde à se mettre à niveau selon la loi sur la qualité de l'eau potable adoptée en 2002 car la facture est salée : 4 MILLIARDS. C'est la raison de leur refus...

Leur réseau de distribution est une vraie passoire. Le réseau est désuet et atchaïque...

Je vous invite à lire le Devoir du 15 avril 2008, il y a une opinion là dessus (L'eau un droit vital-Stéphanie Leblanc). En voici un extrait, naturellement elle est contre les compteurs d'eau.

« Je veux bien que l'on reproche aux citoyens de gaspiller de l'eau, mais j'apprécierais que l'on tienne compte du fait que 40 % de l'eau traitée ne se rend jamais dans les foyers parce que notre réseau d'aqueduc est plein de trous! »

« Même si nous cessions complètement notre consommation d'eau potable, les chiffres continueraient à dire que l'on en gaspille... C'est dans la réfection de nos tuyaux qu'il faut investir, par dans des compteurs d'eau qui n'auront pour effet que de pénaliser les pauvres. L'utilisation de l'eau potable est l'une des dernières choses, dans les pays industrialisés du moins, à être accessible à tous également. »

J'ai toujours pensé qu'on ne devait pas s'inspirer du pire des exemples pour faire valoir nos idées.

Claude a dit...

La fluoration de l'eau n'a aucun bienfait pour la santé dentaire.

Le fluor est un des principaux dérivés de la fabrication de l'aluminium. C'est un produit toxique, rien de moins.

C'est un mythe de penser que d'ajouter un déchet industriel de l'aluminium (le fluorure de sodium) aidera nos enfants à avoir des dents en santé.

Il a même été prouvé scientifiquement que le fluor n'a aucun effet bénéfique — même de vieilles études payées par les lobbys chimiques et industriels prétendaient le contraire.

En fait, les mêmes médecins qui disaient que les cigarette n'avaient pas d'incidence sur la santé, il y a de cela quelques décennies, tentent aujourd'hui de nous convaincre de payer (via notre ville) pour un déchet toxique afin de le mélanger à la bonne eau... et dire que le "bon" Dr Couillard voulait fluorer tout le Québec. Pas surprenant qu'il se soit sauvé au privé!

En fait, aux États-Unis, on retrouve une notice sur tous les tubes de dentifrice Crest qu'il faut les garder hors de la porté d'enfants de 6 ans et moins.

Ils devraient rajouter "de tout le monde" parce que le fluor causera presqu'autant de ravages chez l'adulte.

Qui plus est, si un enfant avale plus qu'un minuscule pois de dentifrice fluoré, il faut immédiatement contacter un centre antipoison!

Et c'est ÇA que des "bien pensants" veulent ajouter à notre bonne eau?

Non, mais...

Pour ceux qui ne le savaient pas encore, le fluor entre dans la composition des insecticides et des bactéricides.

Allez voir chez Canadian Tire dans la section des poisons. Tournez les bouteilles et regardez les ingrédients, vous allez retrouver le fluor presque partout... et c'est ça qui serait BON pour nos enfants et notre population?

Aussi, on compte actuellement, sur le marché, plus d'une soixante de tranquillisants, plus ou moins puissants selon la proportion de fluor qu'ils contiennent.

Il faut combattre le fluor, pas l'acheter et le mettre dans notre eau.

De grâce, réveillez-vous...

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